Faune et flore seront les rois de la Tuilière

DÉVELOPPEMENT DURABLE • Le stade de la Tuilière qui sera bientôt inauguré, comblera amateurs sportifs en herbe et champions, mais dynamisera aussi un espace naturel clé en bordure de la ville.

  • Une surface de 2,7 hectares accueille quatre cents arbres d’essences locales et onze mille arbustes indigènes. VILLE DE LAUSANNE

    Une surface de 2,7 hectares accueille quatre cents arbres d’essences locales et onze mille arbustes indigènes. VILLE DE LAUSANNE

Ainsi, les aménagements extérieurs du stade constituent un véritable modèle de réduction au minimum de l’empreinte au sol, montrant qu’un tel projet peut tenir compte de l’environnement, dans cette importante zone tampon située entre campagne et ville.

400 arbres d’essence locale

En fait, tout le complexe sportif, dont la Ville est le maître d’ouvrage est conçu pour y favoriser l’essor de la faune et de la flore. Papillons, sauterelles, abeilles sauvages et coléoptères butinent dans de la fleur de foin locale indispensable à leur survie. Libellules, autres insectes aquatiques et batraciens s’ébattent dans onze mares construites à leur attention. Reptiles divers trouvent abri dans les murgiers, des tas de cailloux construits spécifiquement pour eux. Insectes du bois et petite faune se cachent dans des amas de branches placés de part et d’autre du sentier pédestre.

Et pour les martinets noirs, cinquante nichoirs fixés aux parois extérieures du stade concourent à leur reproduction. De plus, une surface de 2.7 hectares accueille quatre cents arbres d’essences locales et onze mille arbustes indigènes. Autant d’options, parmi bien d’autres, en faveur d’un biotope d’une grande biodiversité.

En matière de développement durable, ce projet se révèle enfin exemplaire: préservation de la zone naturelle protégée du Petit-Flon, compensations écologiques, pépinière locale, chauffage à distance, et centrale solaire en toiture (laquelle subvient à la consommation du stade), toiture végétalisée de la tribune principale hors panneaux solaires, et bassin de rétention. A noter aussi la gestion responsable des eaux du chantier, doublée d’une réduction de la pollution de l’air, et d’excellentes mesures de sécurité au travail.