ANTENNE TELEPHONIQUE • Près de 800 personnes habitant sous-gare viennent de déposer une pétition contre Orange. En cause, le projet de l'opérateur téléphonique d'installer un mât destiné à supporter trois antennes du côté de l'avenue Floréal, à deux pas d'une école et d'une crèche. Plus de 800 personnes s'y opposent et l'ont fait savoir en remettant une pétition qui exige que l'opérateur revoie sa copie, au président du Conseil communal Claude-Alain Voiblet (notre photo). Celle-ci ne porte pas sur l'installation dans son entier, mais principalement sur l'une des trois antennes dirigée vers l'école de Floréal et la crèche de la Chenille.«Cette antenne est orientée de telle manière que son rayonnement porte en premier lieu sur les écoliers qui fréquentent cet établissement ainsi que sur les enfants de la crèche, explique Véronique Pache, l'un des fers de lance de la révolte. Or, les enfants sont considérés comme une catégorie plus vulnérable aux effets du rayonnement. Ils doivent par conséquent faire l'objet de mesures de précautions toutes particulières». Se référant au principe de précaution et à l'absence de recherches sur les effets d'exposition à long terme au rayonnement non-ionisant, les habitants du quartier ne souhaitent donc pas que les écoliers soient exposés à un rayonnement parfois durant plusieurs heures par jour, ceci d'autant plus que la couverture mobile est déjà existante dans le quartier.Du côté de l'opérateur téléphonique, on se contente pour l'heure de prendre acte du dépôt de cette pétition en rappelant que la procédure concernant la demande de permis de construire est toujours en cours. «Tout a été fait dans les règles de l'art, tient toutefois à préciser Thérèse Wenger, la porte-parole d'Orange. Nous avons respecté à la lettre l'Ordonnance fédérale sur la protection contre le rayonnement non-ionisant». Quant à la nécessité d'installer ces nouvelles antennes dans une zone déjà couverte, Thérèse Wenger l'explique par la nécessité de répondre à l'accroissement considérable de la clientèle.