« Nous apprécions le débat, mais avec des arguments corrects »

ÉPALINGES • Suite à l’article «Une municipalité sous pression», publié dans nos colonnes le 27 octobre dernier, le Municipal Bernard Krattinger récuse de nombreuses assertions «incorrectes et incongrues». Voici ses explications.

  •  Bernard Krattinger, municipal en charge de l’aménagement du territoire. dr

    Bernard Krattinger, municipal en charge de l’aménagement du territoire. dr

Pourquoi la Municipalité prévoit-elle d’étendre fortement sa zone à bâtir ?

La Municipalité d’Epalinges ne prévoit pas d’étendre la zone à bâtir. Les différents plans de quartier qui ont déjà été adoptés ainsi que ceux qui seront proposés à l’adoption du Conseil communal sont tous déjà légalisés en zone à bâtir. Ces différents projets pourraient à terme correspondre à une augmentation d’environ 1’500 habitants, soit 15.78% de plus que la population actuelle.

Les griefs contre ces projets sont nombreux. Les nouvelles constructions seraient abusives, ne respecteraient pas les nouvelles réglementations de la LAT.... et la commune aurait déjà une norme à bâtir 4 fois supérieure aux normes légales...

Ces affirmations sont inexactes car aucune légalisation de nouvelles zones à bâtir n’est programmée ou projetée sur le territoire d’Epalinges. Depuis le plan de zone de 1985, la totalité du territoire palinzard est en zone constructible, mis à part la zone agricole du Bornalet. Dès lors, tous les projets de plans de quartier soumis à l’enquête publique sont en parfaite conformité avec notre Plan général d’affectation et en accord avec les dispositions légales du canton et de la Confédération. Enfin, les réserves de zones à bâtir quatre fois supérieures aux exigences cantonales concernent uniquement la partie du territoire «hors périmètre compact-PALM 2012».

On vous reproche aussi de ne pas avoir prévu les infrastructures nécessaires à ces réalisations, ce qui risque notamment de provoquer des surcharges de trafic et des nuisances importantes...

Les deux tiers du trafic occasionné par le PQ en rapport avec le Closalet s’effectueront par la route de Berne. Le solde des déplacements générera donc peu d’augmentation de trafic sur le réseau communal. Prétendre en plus que le nouveau quartier est mal desservi par les transports publics est particulièrement spécieux puisqu’il se trouve à 500 mètres de l’arrêt de bus de la Biolleyre et qu’une passerelle enjambant la route de Berne permettra aux habitants de ce quartier de rejoindre en moins de 8 minutes la Croix-Blanche où circulent deux lignes de bus. Enfin il est prévu d’augmenter la capacité d’accueil dans les garderies et en milieu scolaire. La nouvelle déchèterie communale ainsi que le ramassage et la valorisation des déchets tiennent compte de l’évolution de la population.

Qu’en est-il de la révocation envisagée de conseillers communaux qui ont signé ces pétitions ? Et comment rétablir un peu de sérénité chez vos administrés ?

Nous ne pensons pas que la confiance des citoyens soit ébranlée. Cependant nous allons renforcer la communication car nous apprécions le débat démocratique, mais avec des arguments corrects motivés et respectueux de part et d’autre. Enfin, la récusation de Conseillers communaux n’est pas en lien avec le fait d’avoir signé une ou des pétitions, mais concerne le maintien par ces élus de leur opposition au plan de quartier «Le Closalet».