De l’émotion pour le 100e anniversaire du FC Concordia

Les 24 et 25 août, le club lausannois, pour ses 100 ans, vivra un week-end festif. L’occasion de voir toutes ses équipes en activité et d’assister dimanche à un match  de gala entre de très nombreux «anciens». Parmi eux, des grands noms du football suisse.

  • De gauche à droite: David Clément, président du FC Concordia et Renato Dalla Palma, président du comité d’organisation

    De gauche à droite: David Clément, président du FC Concordia et Renato Dalla Palma, président du comité d’organisation

Cet anniversaire est celui d’une grande famille depuis très longtemps. En fait depuis toujours. «Il y a environ deux ans, poursuit le président du CO, nous avons constitué un groupe de personnes, mis en place des dicastères, récolté et synthétisé une myriade d’idées. Il a ensuite fallu opérer des choix ce qui a débouché sur d’inévitables divergences ou discussions - vite réglées - sur la manière de procéder.»

Renato Dalla Palma met de l’ordre dans sa respiration. «Conduire un groupe de bénévoles hyper enthousiastes et doté d’une vitalité extraordinaire n’a rien à voir avec le monde du travail, poursuit-il. Mon rôle, en fait, est celui d’un animateur qui a pour mission de trouver le bon équilibre.»

Par amitié

Toutes les personnes qui œuvrent pour cet événement séculaire sont là par envie et par amitié pour ce club. Elles ont toutes des propositions et font naître des idées dans le but de les concrétiser. «Cette fête, on l’a construite ensemble.» Les gens ont contacté des «anciens» du club et des amis du FC Concordia pour obtenir des témoignages, pour puiser, s’insérer dans l’histoire de la Concorde. «L’ultra-informatisation de notre époque actuelle ne résout pas grand chose, ajoute Renato Dalla Palma. Le témoignage des séniors, grâce aux traces qu’ils ont laissées, est indispensable. Il est impossible de faire un centième, une célébration, sans eux, sans leur contribution.»

Quand, en 1999, Renato Dalla Palma alors étudiant à l’EPFL, a découvert la maison  du FC Concordia, l’équipe était reléguée en 4e ligue. «Je suis arrivé dans ce club avec des copains et l’idée a été de remonter tout de suite. Ce que nous avons fait.» Rapidement, aussi, il avait perçu qu’ici, ce n’était pas comme ailleurs. «Concordia a toujours été un club ouvert, qui, au fil du temps, est devenu multiculturel. Comme on y est bien accueilli, on se sent très vite à l’aise. L’encadrement est sain, positif, compétent. Les joueurs parlent d’une deuxième famille. Là, on apprend à jouer au foot et les codes sociaux: le fair-play par exemple. Ce n’est pas un slogan. C’est encré dans toutes les équipes et c’est pourquoi on s’entend tous si bien.»

Patrimoine humain

Le FC Concordia est riche d’un patrimoine humain. «Aujourd’hui, sur les 28 équipes existantes, 23 sont animées par des juniors», se réjouit David Clément, président du club depuis 2003. Il y a quelques années, ce groupement était le 3e plus grand club de Suisse au niveau de sa section juniors. «Il a existé des périodes où le 80% de la 1ère équipe était issu de ce mouvement.» Si ce n’est plus tout à fait le cas aujourd’hui à La Concorde, club sain avec des corps sains, il n’y a jamais eu de confusion dans les sentiments ni dans la façon de considérer les choses. Et ça mérite un grand coup de respect.