Lors d’un tatouage, l’encre s’incruste dans l’épiderme à une profondeur de 3 à 5 mm, soit au niveau des glandes sudoripares, responsables de la sudation. Or, selon les conclusions des chercheurs, une peau tatouée excrète 50 % moins de sueur qu’une peau vierge. Sur la dizaine d’hommes tatoués qui se sont portés volontaires pour l’étude, tous athlètes de haut niveau, on observe une transpiration beaucoup moins importante sur les zones tatouées. Or, la sudation permet au corps de ne pas être en surchauffe lors d’un effort physique intense, c’est-à-dire de conserver une température idéale, et surtout d’évacuer les toxines. Les tatouages trop imposants pourraient donc perturber fortement la thermorégulation de l’organisme. De plus, les peaux tatouées pourraient également affecter la présence de sodium dans la peau. Il est donc fortement conseillé aux adeptes de cette mode de ne pas pratiquer de sport intensivement.
Sport et tatouage ne font pas bon ménage
Selon une étude américaine de l’Alma College, une université du Michigan, sport et tatouage ne feraient pas bon ménage. En effet, les personnes largement tatouées ont un risque que leurs tatouages perturbent le système de sudation de la peau, ce qui pourrait provoquer une surchauffe de l’organisme et des carences énergétiques.