Dans la vie d’une femme, l’ablation d’un sein représente toujours une épreuve particulièrement difficile. Il y a bien sûr l’annonce du cancer – le plus fréquent chez les femmes entre 45 et 55 ans - avec son lot d’inquiétudes, mais aussi un questionnement intense, tant le sein reste un organe particulier, relevant de la féminité, de la sexualité mais aussi de l’identité. C’est pour cette raison qu’environ 60% des femmes ayant subi une mastectomie font le choix d’avoir recours à une reconstruction mammaire.
Graisse et peau
Très connues du public, les prothèses mammaires permettent bien souvent de combler avantageusement le manque esthétique lié à cette ablation. Mais peu de femmes savent qu’il est également possible de reconstruire leur poitrine en faisant appel à une méthode chirurgicale naturelle, sans recours à un implant mammaire, la reconstruction par lambeau abdominal (en anglais DIEAP, Deep Inferior Epigastric Artery Perforator). Faisant appel à de la microchirurgie de pointe car elle implique de travailler sur de minuscules vaisseaux sanguins, cette méthode consiste à prélever dans le ventre en dessous du nombril, de la peau et de la graisse sans toucher aux muscles pour reconstruire, sur le thorax, le sein manquant.
Résultats bluffants
L’intervention est longue -4 à 5 heures au moins-, elle doit être pratiquée par un chirurgien expérimenté et spécifiquement formé - et la convalescence dure au minimum une semaine, sous stricte surveillance médicale. Ouverte à toutes les femmes pourvu qu’elles disposent de tissu graisseux en suffisance, la reconstruction par lambeau abdominal conduit souvent à des résultats bluffants, tant dans l’aspect et la consistance du sein ainsi reconstitué, très naturels, que dans l’esthétique du nouvel organe obtenu, plus proche de l’anatomie naturelle de chaque femme.
Longue cicatrice
Mieux encore, le nouveau sein vieillit littéralement avec la patiente qui n’éprouve ni tiraillements ni contraintes dans ses mouvements, à l’inverse de la prothèse qui tend à durcir avec le temps, augmentant la gêne ressentie ainsi que le contraste visuel avec son autre sein.
Seul bémol de la reconstruction par lambeau: la longue cicatrice – une bonne quarantaine de centimètres tout de même - que les femmes devront porter en bas de leur abdomen, la même que celles qu’arborent les femmes qui ont eu recours à une chirurgie esthétique destinée usuellement à supprimer les excès de graisse.
L’intervention peut être pratiquée simultanément avec l’ablation du sein cancéreux – elle restera compatible avec une éventuelle chimio/hormono/immunothérapie - ou à distance dans le cas où radiothérapie est requise. Mieux encore elle est même possible a postériori pour des patientes qui auraient déjà reçu un implant mammaire dans le passé.
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Clinique de Montchoisi
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