En l'espace de quelques semaines, l'échiquier politique morgien se voit considérablement modifié. Si les partis traditionnels restent toujours solidement ancrés dans le cœur des électeurs, deux nouvelles sections souhaitent recueillir les voix des abstentionnistes. La première, lancée par l'ancienne UDC Patricia da Rocha, se nomme «Morges Libérée» et a pour vocation de se situer au centre. La seconde, «Morges Libre», est également de tendance centriste. Son président, le bouillonnant François Meylan, entend bien porter la voix de ceux qui ne se retrouvent dans le parti socialiste (PS) ou le parti libéral-radical (PLR). Il se confie en exclusivité pour Lausanne Cités et se pose en garant des problématiques morgiennes. Enfin libre d'exprimer pleinement ses convictions, il rêve d'une ville qui maîtriserait ses finances communales, tout en améliorant sa sécurité. Il évoque aussi ses envies de fluidifier le trafic et de régler une fois pour toutes les problèmes de stationnement. Sans langue de bois, il affiche aussi clairement ses intentions de mieux intégrer les nouveaux logements tout en encourageant le petit commerce, la liberté d'entreprendre et de contracter. Si ses vœux semblent être clairement ancrés dans l'air du temps, il va falloir beaucoup d'abnégation à cette nouvelle section pour trouver un terreau électoral fertile. En effet, il faut les reins solides pour venir se frotter aux deux mastodontes que sont le PLR et le PS. A Morges encore davantage qu'ailleurs sur la Côte...
L'attrait du centre
EDITO - En l'espace de quelques semaines, l'échiquier politique morgien se voit considérablement modifié.