Natacha Litzistorf aime aussi prendre les transport en commun, pour cette intimité collective qui la touche et crée du lien social. Ensemble dans un train, un bus ou un métro, nous partageons un trajet, un moment dans nos existences pourtant différentes. Les transports en commun ont cette richesse de mettre justement les gens en commun, même si les usagers ont maintenant souvent le nez vissé sur leurs smartphones. Timide de nature, les transports publics sont aussi pour elle un bon prétexte pour parler aux gens. Elle garde même un groupe «d’amis du train», rencontrés lorsqu’elle travaillait à Genève et qu’elle était pendulaire.
Natacha combat aussi sa timidité avec sa passion pour la photographie, qu’elle a d’abord pratiqué en argentique, et qu’elle continue maintenant en numérique: paysages, matières, visages, sont ses sujets de prédilection. Sa bonne résolution de 2019: reprendre le temps de ressortir son appareil argentique.
Ses week-ends sont naturellement consacrés à de longues marches, souvent sur les conseils avisés des guides de Pierre Corajoud, parfois même avec lui, pour découvrir la ville sous des aspects inédits, les richesses insoupçonnés du patrimoine bâti lausannois, les trésors sculptés des corniches et des balcons, les façades anciennes restaurées qui cotoient d’autres plus récentes et audacieuses. Elle aime se balader en levant les yeux pour contempler, que ce soit les sommets des bâtiments ou ceux des montagnes de temps en temps.