Après la duologie «Baby-Sitting» et la folie d’adapter «Nicky Larson», Philippe Lacheau revient avec toute sa bande (la Bande à Fifi donc) pour taper un grand coup dans nos zygomatiques. Super-drôle, super-efficace, super-délirante, cette nouvelle comédie ne s’interdit rien et est construite sur une dynamique exponentielle du gag qui laisse le spectateur hilare et pantois. Car oui, on rit, et beaucoup! Si le film commence plutôt sagement, à la manière d’une comédie classique, il s’affranchit vite de tous les codes de la bienséance pour oser des gags tous plus cartonnesques les uns que les autres. Il faut bien l’avouer, c’est parfois de l’humour de sale gosse, donc un peu bête (mais jamais méchant), mais d’une efficacité redoutable! C’est bien simple, la vanne est partout, gag visuel, réplique, situation, au premier ou deuxième plan, sur les bandeaux des chaînes d’infos qui sont diffusées en arrière plan comme dans le slip des protagonistes. Là où Lacheau fait fort, c’est qu’il ne traite pas pour autant ses personnages par-dessus la jambe, ni ses scènes d’actions, rondement menées. On se retrouve donc bel et bien face au premier film de super-héros 100 % français, qui multiplie les clins d’œil et les références, entre hommage et irrévérence.
Sortie cinéma: super-héros malgré lui
Super-drôle, super-efficace, super-délirante, cette nouvelle comédie ne s’interdit rien et est construite sur une dynamique exponentielle du gag qui laisse le spectateur hilare et pantois.