Il y avait une certaine impatience à découvrir comment le formidable acteur Jared Leto allait se débrouiller en débarquant dans la franchise Spiderman Universe de Sony. Si le premier «Venom» s’était avéré indigeste, et le second carrément moche et imbitable, «Morbius», qui nous propose de découvrir le destin contrarié d’un médecin atteint d’une maladie rare et qui deviendra une créature monstrueuse en essayant un traitement expérimental, est plutôt une agréable surprise. D’abord, et évidemment grâce à Jared Leto, qui joue très bien sa partition entre ombre et lumière. Ensuite grâce à une direction artistique moins catastrophique que sur les deux «Venom»: ici, tout est moins surchargé, de mauvais goût, et le film surprend même parfois par une certaine forme de nuance, voire de sobriété, ainsi que par le traitement très graphique de ses créatures qui se déplacent en laissant de longues traînées derrière elles, ce qui n’est pas sans rappeler les comics originaux. Enfin, cet univers Sony qui pose la lumière sur des profils de «méchants» a le mérite de proposer un traitement moins binaire de ses personnages. Et rien que ça c’est déjà louable!
Sortie cinéma: Morbius
«Morbius», qui nous propose de découvrir le destin contrarié d’un médecin atteint d’une maladie rare et qui deviendra une créature monstrueuse en essayant un traitement expérimental, est plutôt une agréable surprise.