Searching, portée disparue, lundi 17 février, 22h30, RTS Un
«Searching» raconte la quête d’un père pour retrouver sa fille de seize ans soudainement disparue. Le film se démarque de sa trame très classique en basant toute sa narration sur la technologie, racontant cette quête uniquement à travers les outils numériques, les fils de conversation Messenger, les publications sur les réseaux sociaux, les appels Facetime, les recherches dans l’historique du navigateur Internet, les streaming vidéo, les contenus Youtube, etc. Sur l’écran de cinéma défilent donc en permanence d’autres écrans, d’ordinateur ou de smartphones fébrilement auscultés par un père prêt à tout pour retrouver son enfant. Passionnant par sa forme narrative novatrice, le film livre en plus une intrigue solide et des personnages bien écrits et bien interprétés. On like.
Camping 3, samedi 15 février, 20h50, RTS Un
Ça commence mal, très mal, avec une chanson de Maître Gims en générique d’ouverture. La voix autotunée de l’imposteur variéto-rap s’accorde à merveille avec la typologie du beauf qui sera exposée une heure et demie durant. De deux choses l’une: soit Fabien Onteniente réalise une étude sociologique très sérieuse sur la beaufitude, en s’appliquant à la recréer à outrance, soit il se complaît dans la facilité et la vulgarité de bas étage en se disant que ça va marcher. Rien n’està sauver de ce troisième opus lamentable qui confond populaire et populo, à part peut-être Claude Brasseur, toujours irrésistible en vieux sénile accro à l’apéro.