"Une pure dose de magie narrative et d’enchantement visuel"
La forme de l'eau
Au fil de ses films, le cinéaste mexicain Guillermo del Toro a su affirmer ses talents de conteur hors-pair capable de faire surgir le merveilleux de la manière la plus inattendue qui soit. Si «La forme de l’eau» apparaît comme le petit dernier «assagi» d’une longue lignée de films fantastiques, il n’en demeure pas moins une pure dose de magie narrative et d’enchantement visuel. Le réalisateur plonge dans le même bain son amour du cinéma vintage, sa passion des monstres, son plaidoyer pour le droit à la différence, son scepticisme vis-à-vis du mythe américain et une déclaration d’amour à l’âge d’or des comédies musicales hollywoodiennes dans une histoire d’amour façon «La Belle et La Bête», portée avec une grâce folle par la magnifique actrice Sally Hawkins.