Ibiza
Ceci est une comédie avec Christian Clavier, et devinez quoi ? Il est mauvais. Toujours dans la mimique et le surjeu, le comédien nous sert la même sauce rance depuis quinze ans. On le dirait bloqué en mode Jacquouille sauf qu’ici, à la place de jouer le rôle d’un plouc du Moyen Age qui découvre le vingtième siècle, il joue le rôle d’un sexagénaire bourgeois et ringard qui découvre un autre nouvel univers: Ibiza. Voilà, c’est toujours la même chose, choc culturel et générationnel décliné à grands coups de grimaces et de gags faciles sur les plus gros clichés des deux camps. Le casting improbable nous livre en seconds rôles JoeyStarr et Olivier Marchal en pleine galère avec leurs personnages mal dégrossis. Après avoir signé le pénible «Dépression et des Potes» en 2012, et écrit quelques navets avec Clavier début 2000, le réalisateur Arnaud Lemort porte bien son nom, dans le genre «agonie de la comédie française».
RTT, dimanche 7 juillet à 21h, France 2
Un pépère quadragénaire en crise, fraîchement plaqué par sa femme, fait équipe malgré lui avec une voleuse de tableau sexy et recherchée. Le premier espère empêcher le mariage de son ex avec son nouveau Jules à Miami, la secondeéchapper à la police. Rien à sauver de cette prévisible comédie d’aventures qui est bien loin de la classe de ses aînées. Ici, on n’est pas chez Philippe De Broca ou Francis Veber, mais chez Frédéric Berthe, un réalisateur plein de bonnes intentions, mais qui n’a pas les moyens de ses ambitions, et surtout aucun scénariste digne de ce nom: ni vraiment drôle ni spectaculaire, son film noussert d’interminables courses-poursuites saupoudrées de gags pas drôles, un Kad Merad en mode «copycomic» de Pierre Richard, et face à lui une Mélanie Doutey qui se demande ce qu’elle fait là..