Une merveilleuse histoire du temps, samedi 11 janvier 20h45, RTS Un
Un biopic passionnant et émouvant sur la vie d’un des plus grands scientifiques de notre temps, Stephen Hawking incarné avec intensité par Eddie Redmayne, qui remporta en 2015 l’Oscar du meilleur acteur pour sa performance. Plus encore que sur Hawking, le film puise sa force dans le portrait de sa première femme et de son amour inconditionnel, tout en s’interrogeant: y a-t-il des limites à l’univers, à l’homme, à l’esprit humain et à l’amour? Ce très beau récit sur le combat contre le handicap et la maladie nous permet aussi de mieux comprendre le travail fabuleux de cet homme, devenu par ailleurs une icône de la pop culture, des Monty Python aux Simpsons, en passant par The Big Bang Theory.
Gravity, dimanche 12 janvier 21h05, TF1
Certes, on ne peut nier la maitrise du langage cinématique et les prouesses technologiques de ce film encensé par une grande partie de la critique, mais soyons francs avec son scénario gringalet et ses métaphores faciles, on est plus face à un honnête survival movie, tout au long duquel Sandra Bullock affrontera un abécédaire illustré des tuiles spatiales sans surprise (plus d’oxygène, plus de kérosène, pluie de débris, fuite dans la combi!), que face à un chef d’œuvre à la Kubrick ou à la Tarkovski. Alfonso Cuaron espérait tutoyer ces étoiles, mais il ne fait que les regarder de loin, ne méritant pas vraiment sa place au rayon des cinéastes sidérants intersidéraux, comme Ridley Scott, James Cameron, Christopher Nolan et les deux précités.