Rakel a 23 ans, est dessinatrice, et a tout plein de projets en tête, sauf celui de devenir mère. Quand elle découvre qu’elle est enceinte de six mois, son monde s’effondre, car elle ne veut absolument pas de ce bébé! Ce dernier se matérialise sous la forme d’un petit personnage crayonné dans ses carnets à dessin, un fœtus «ninja» avec lequel elle va créer un lien ambigu, entre attachement et rejet. Cette comédie norvégienne atypique a le mérite d’aborder les problématiques des millenials sans tabou, avec beaucoup d’humour et de franchise. Voici un film cash, drôle et très sain, qui parle de sexualité, de règles, de parentalité, de la peur de l’engagement, de la complexité d’avoir un projet de vie quand on a 20 ans. C’est parfois cash, mais jamais trash, ni vulgaire, souvent drôle, et même très touchant dans sa dernière partie. La mise en scène est soutenue par de jolis graphismes dessinés qui s’intègrent à l’image, parfois même par de petites séquences animées, et une bande originale remarquable. Cette Rakel est une sorte de Juno d’Europe du Nord qui vaut la peine d’être découverte.
Sortie cinéma: Ninjababy
Comédie norvégienne atypique, Ninjababy a le mérite d’aborder les problématiques des millenials sans tabou, avec beaucoup d’humour et de franchise.