Laïka! Les plus âgés d’entre nous s’en souviennent forcément, car cet animal a été le premier être vivant à jamais avoir été lancé dans l’espace en novembre 1957, par les Russes qui à l’époque, savaient envoyer autre chose que des bombes sur des civils.
Laïka, c’était une vraie chienne, et 65 ans plus tard, des féministes, décidément jamais à court d’idées pénétrantes, récidivent et veulent désormais mettre… une chatte sur orbite.
Ben oui. Une chatte. Tel est en tout cas le projet quasi libidinal d’un collectif de féministes allemandes qui souhaitent récolter 500’000 signatures pour que désormais, l’Agence spatiale européenne ait recours non pas à des fusées classiques, mais à des engins en forme de… vulve, histoire de revendiquer le fait «que l’espace devrait appartenir à tout le monde».
Alors oui, c’est vrai que jusqu’à présent, toutes nos fusées fièrement en érection en direction des astres, ont à l’évidence un côté un peu trop phallique, mais comme l’aérodynamisme est clairement un nom masculin, la logique de la mécanique des fluides - et le bon sens - auraient dû être saufs…
Sauf que non, la guerre des sexes aura donc également bien lieu dans l’espace, là où selon les initiatrices de ce grand dessein anti-priapique, une fusée vulvaire «créerait moins de trainées», ça ne s’invente pas...
Gageons tout de même que Vénus 5, c’est le futur nom de ce projet littéralement véritablement con, non seulement coûterait bonbon, mais ouvrirait aussi la voie à de futurs aéronefs LGBTQIA+ dont on laisse le soin aux lecteurs -et aux lectrices évidemment - d’imaginer les contours et les issues de secours.