Disons-le d’emblée et sans détours car c’est de loin, la seule explication possible: les femmes de droite sont moches.
Des plantes déplaisantes et épineuses qui, pour reprendre une expression à la mode ces derniers temps, ne méritent même pas d’être arrosées. Laides, sans charme et sans charmes, et bien sûr sans le moindre sex appeal, puisque de toute évidence, elles ne parviennent pas à susciter la moindre once de désir chez leurs collègues masculins, pourtant en pleine période de rut pré-estival.
Libido à zéro, pénis en berne, mains ficelées et bouche cousue, les gros tas de testostérone politisée de notre parlement cantonal qui s’en prennent allègrement aux femmes de gauche ne daignent visiblement pas leur faire l’honneur de leurs assauts. Et alors qu’au Grand conseil, les élues de gauche rompent la loi du silence et dénoncent les propos, remarques et gestes déplacés dont elles font - petites natures susceptibles -, l’objet, celles de droites n’ont, selon leurs propres dires, rien vu, rien entendu et rien senti. Rien. Pas la moindre main au cul, pas un regard sur le décolleté, pas de sous-entendus salaces à la Strauss-Kahn, pas de blagues grivoises, pas même un petit compliment désintéressé sur leur physique.
Entre la droite et la gauche, ce n’est donc plus la lutte des classes mais la lutte des salles de classe, où remarques sur les tours de taille, tailles de bonnet, jolis robes et frimousses innocentes autorisent un regard crû sur nos clivages politiques…
Quant à moi, entre les woke de gauche en crise et en colère, et les moches de droite aveugles, sourdes et muettes, mon cœur de porc ne trouve plus rien à balancer.