La citadine Hyundai i10 a été conçue et assemblée en Europe. Cette génération fait oublier les premières qui avaient un look très carré, pratique, mais guère séduisant. Le soin des designers s’explique parce que le premier critère de choix dans cette catégorie, c’est la ligne. Hyundai a écoulé 1,1 million de ses i10 entre 2008 et 2019 en Europe. Pour montrer sa volonté, elle a retenu le slogan «Go Big». Quelques centimètres ajoutés à l’empattement, deux à la largeur, et deux de moins à la hauteur font toute la différence. Le coffre de 252 l paraît un peu juste, pourtant il est l’un des plus grands par rapport aux concurrentes.
Deux puissances
Pour le moment, deux moteurs et deux boîtes de vitesse sont proposés. Dans les environs de Lisbonne, nous avons essayé en premier le 4 cylindres de 84 ch. Sa boîte est appelée «automatisée» et s’adapte bien à la ville. Si on veut plus de nervosité, autant choisir la manuelle à cinq vitesses. Le silence de marche est agréable et, pour tout dire, rare sur un si petit gabarit. La variante à trois cylindres étonne et donne un sentiment plus harmonieux. La différence ne frappe pas, et toutes deux peuvent être très complètement équipées. Bien sûr, si l’on doit rouler chargé, le 3 cylindres demande de changer souvent de rapport.
Electronique de pointe
L’écran de 8 pouces n’est pas fréquent dans la catégorie. Il s’ajoute aux nombreux dispositifs d’assistance et de communication très en vogue. La i10 est pour l’instant la seule à avoir des feux de route qui s’adaptent automatiquement. Le maintien de voie s’effectue par avertissement, il agit aussi sur le volant. La liaison avec les smartphones, Apple CarPlay ou Android Auto, va bien avec l’option de la surface de chargement par induction. La conduite est plaisante grâce à la direction repensée. Le châssis peut laisser transparaître un léger tangage lorsqu’on enchaîne les courbes. Dans six mois, la variante N-Line de 100 ch. offrira un dynamisme accru.