En branchant la prise de l’Opel Ampera, il est possible de programmer la recharge: en fonction de l’heure de départ, ou du tarif le plus avantageux.
Le système est souple. La voiture encore plus, puisqu’elle roule une cinquantaine de kilomètres juste sur ses batteries, un générateur à essence prenant ensuite le relais.
Compromis
Opel se pose la question de l’avenir de cette technologie. Jolie voiture au dessin original, l’Ampera mériterait davantage de succès. Elle souffre de n’avoir que quatre places, ce qui la rend difficile à imaginer dans une flotte.
En prenant en compte ses contraintes, on peut dire qu’elle est réussie pour des pendulaires. Aller à son bureau, la recharger sur place, voilà qui économise beaucoup de carburant, donc d’argent. L’utiliser pour de longs trajets fait perdre l’avantage de l’électricité.
Futuriste
L’habitacle très moderne correspond à la carrosserie, futuriste. Le tableau de bord affiche l’ensemble des renseignements nécessaires. Confortable, elle est aussi dynamique. Le moteur électrique répond immédiatement, les accélérations sont nettes.
Pour sortir des sentiers battus, elle représente le bon compromis. La position très basse des batteries lui confère une tenue de route sereine. La protection de son bouclier avant, très basse pour soigner l’aérodynamisme, a tendance à frotter sur les gendarmes couchés. Une voiture qui demande un vrai choix, et à laquelle on s’attache à l’usage.