Cela se passe à La Chaux-de-Fonds, l'une des plus importantes villes de Suisse romande, mais cela pourrait tout autant se dérouler à Morges, Yverdon ou Lausanne. Le chef de l'exécutif de la Ville, l'UDC Jean-Charles Legrix, destitué par ses pairs. Non de son poste de conseiller communal (il est élu par le peuple, et ne doit de comptes qu'à lui), mais de son dicastère. Donc, ministre sans portefeuille! Tout cela, suite à un audit évoquant «une ambiance de peur et de grande souffrance chez de nombreux collaborateurs» de l'élu.J'ignore ce qu'a fait – ou n'a pas fait – M. Legrix. Mais j'ai lu la Weltwoche de ce jeudi 29 août, dont une enquête remarquablement fouillée décortique le «putsch» dûment préparé et rondement, mené contre l'élu du peuple par ses collègues, à la fois adversaires politiques, et ses employés. Le moins qu'on puisse dire est que cette enquête nous amène à relativiser et pondérer le poids des charges qui circulent contre l'intéressé.Dans ces conditions, entretenir un climat d'exécution, pour faire couler de l'encre et vendre du papier, c'est faire le jeu d'une partie contre une autre. Non que Legrix soit blanc. Mais peut-être pas si noir. Cela se passe là-haut, dans les Montagnes neuchâteloises. Le même scénario de nausée pourrait tout autant se passer demain à Lausanne, Aigle ou Vevey.
Coup de gueule: Climat d'exécution
Cela se passe à La Chaux-de-Fonds, l'une des plus importantes villes de Suisse romande, mais cela pourrait tout autant se dérouler à Morges, Yverdon ou Lausanne.