Pourquoi avoir accepté de vous prêter à cet exercice d'improvisation théâtrale?
Parce que ça m'amuse, tout simplement! Ce qu'ils font, c'est une dernière, une rétrospective des 3 dernières années, au cours de laquelle ils font venir tous ceux qui ont déjà été invités, dont moi! Ce n'est pas un bis, mais un final!
Cela vous fait-il plaisir de participer à cette aventure théâtrale?
Si je n'avais aucun plaisir, je n'irais pas.
Tout cela indique-t-il que vous préparez votre reconversion?
Pas du tout ! Je ne sais pas ce que je vais faire après, mais pas du théâtre! En tout cas pas à plein temps!
C'est de l'impro, ne craignez-vous pas une mauvaise réaction du public?
Non, je n'ai pas peur, ce n'est pas une première pour moi, et j'ai un peu l'habitude maintenant, d'autant que dans mon métier de Syndic, il y a une part non négligeable d'improvisation, surtout au sortir d'une séance de conseil communal...
Il y aurait donc des points communs entre la politique et le théâtre…
Quelque part, oui! Les dossiers politiques sont beaucoup plus concrets, plus sérieux, mais il faut savoir les présenter! La politique exige des aptitudes de communication proches de la mise en scène!
C'est une démarche tout de même atypique pour un politicien?
Si la politique, c'est être terne et emmerdant, ce n'est pas ma définition! Non, je ne trouve pas cela atypique. Mais c'est vrai j'assume mon côté, disons… polyvalent...
Parmi vos collègues de la Municipalité, lequel serait selon vous le plus apte à se prêter à pareil exercice?
Je ne me pose pas ce genre de question!
Et parmi les politiciens suisses?
Là non plus, je ne cherche pas vraiment d'exemple.
Tout de même, Oskar Freysinger pourrait jouer ce jeu à merveille, non?
En effet, Freysinger est d'abord un artiste, un écrivain qui est passé à l'enseignement, puis à la politique. C'est vrai, il a d'incontestables aptitudes dans le domaine théâtral!