Découvre sans surprise le résultat de la votation du week-end sur l'asile et se dit qu'il n'y a décidément plus de «Röstigraben». La peur de l'autre, le repli sur soi, l'égoïsme et la xénophobie, ne sont plus seulement des tares d'Alémaniques bornés et primaires.Une bonne nouvelle pour notre fédéralisme: dans l'esprit, il n'y a plus aucune différence entre un Genevois ou un Jurassien et un paysan schwytzois.
Constate dans le même temps que ces mêmes Suisses ont refusé tout aussi abruptement l'idée d'une élection du Conseil fédéral par le peuple.
Lit, sur le même sujet, la réaction de Roger Nordmann, conseiller national socialiste vaudois: «La quête du plébiscite du grand chef Blocher, écarté du Conseil fédéral, a complètement raté». A la place de Nordmann, on la mettrait en veilleuse. Car pour ce qui est de l'asile, «le grand chef Blocher» a aujourd'hui au Conseil fédéral son équivalent socialiste: Simonette Sommaruga. Les mêmes idées, mais dans le parti de Nordmann.Ce qui est nettement plus sage à voir le résultat de la votation précitée.
Sourit en feuilletant les pages «sports» d'un canard de boulevard. Notre champion de ski Didier Défago, en pleine période de préparation physique, s'est vu offrir une journée de pilotage de formule 1 sur un circuit français.Ce qui limite évidemment les risques d'accident. Son palmarès est déjà assez chargé de ce côté-là.