La dernière génération de la Toyota Yaris Hybride, conçue à Sophia Antipolis, au sud de la France, poursuit sur une lancée connue: un moteur électrique aide celui à essence, il fonctionne comme générateur lors des décélérations. Il est possible, au moyen d’un bouton situé entre les sièges, de rouler «EV», c’est-à-dire uniquement en électrique. Il faut alors avoir un œuf frais sous le pied droit, le moindre mouvement un peu appuyé fait démarrer le 4 cylindres thermique.
Son terrain de jeu: la ville
Sa longueur de moins de 4m lui ouvre les rues et les parcages faciles en ville. Elle s’y meut avec agilité. Sa ligne moderne est moins anguleuse que celle de ses sœurs de la marque. Sur les petites routes, la combinaison des deux modes de propulsion favorise une consommation basse, proche des 5 l./100 km.
Le coffre n’est pas géant. Il suffit parfaitement pour cet usage. Le volume intérieur est correct, les passagers sont à l’aise. C’est un peu juste pour des adultes de grande taille, mais on ne peut être une compacte et offrir plus de place.
Les trajets autoroutiers font souffrir les oreilles. La boîte à variation continue, pour être efficace, doit laisser le moteur monter en régime avant de se stabiliser sur le couple idéal. Ce qui engendre une sonorité élevée dans l’habitacle, malgré les efforts réalisés pour mieux suspendre le 4 cylindres et améliorer l’insonorisation.
Equipée de série de nombreuses aides à la sécurité, elle est faite pour rassurer. L’avertisseur de changement de voie n’est pas actif, c’est plutôt positif, alors que le régulateur n’est pas interactif, ce qui est compréhensible sur une telle compacte. L’affichage du système hybride incite à rouler écolo.