Commençons par l’extérieur: un break, cela ne doit pas ressembler à quelque chose d’utilitaire. Celui de la Classe C de Mercedes-Benz dégage une élégance inimitable. Ses concepteurs ont particulièrement soigné son profil, se retenant d’accentuer trop les plis, les gardant doux, mais bien visibles. La silhouette effilée se pose résolument sur la route.
Le talent de rouler
Le modèle testé, animé par le diesel de 194 ch, convient particulièrement aux voyageurs au long cours. Puissant, réactif, il s’adapte au goût du jour. En position dynamique, ses suspensions, sa direction et le moteur font en sorte de jouer la précision. La boîte à 9 rapports contribue à la performance et à la douceur, elle est parfaite! Pour les trajets importants, il vaut la peine de laisser faire les aides: régulateur interactif, assistant de voie proche de la conduite autonome, pour jouir d’un confort feutré. Les détails montrent à quel point les concepteurs sont attentifs à garantir la sécurité: lorsque vous donnez une impulsion sur le levier du clignotant pour changer de voie, il ne se déclenche pas «bêtement» trois fois, mais autant qu’il le faut pour vous laisser finir la manœuvre. Autre élément appréciable: avec une moyenne (sur près de 2000 km) de moins de 6l/100 km, l’autonomie dépasse les 1000 km. De quoi se détendre avant de chercher à faire le plein.
L’ergonomie atteint un sommet. Sous la main droite, le dispositif COMAND s’apprend rapidement. Sa surface supérieure peut servir à dessiner les lettres plutôt que de les sélectionner, afin de déterminer une destination. Ce qui peut également s’effectuer facilement par la voix.
L’affichage tête haute reprend l’essentiel de ce qu’un pilote doit savoir. L’habitacle mélange les matériaux pour exprimer une certaine idée du bon goût. Evidemment, pour l’intérieur, comme pour l’extérieur (jantes notamment), une longue liste d’options se présente en tentatrice, pouvant alourdir sérieusement l’addition. Test auto Gil Egger