A force, le kodo design finit par devenir une marque de fabrique chez Mazda. Cette «âme du mouvement» a un effet curieux lorsqu’on admire la Mazda 3: elle paraît plus petite qu’en réalité. La faute à une fluidité remarquable.
Intérieur soigné
Les Suisses aiment les autos bien équipées. S’ils choisissent celle estampillée Revolution, ils ne seront pas déçus. Le cuir cousu exprime une élégance certaine. Les prestations de communication se commandent non en tapotant (et en salissant) l’écran, mais au moyen d’un gros bouton entre les sièges. Avancé par rapport aux versions précédentes, ce qui fait qu’il tombe sous la main.
Distraction évitée! Même chose pour l’affichage tête haute, juste en face du conducteur dans le parebrise, avec l’essentiel.
Châssis rigoureux
En affrontant des routes bien sinueuses, on peut constater que la réputation de Mazda de construire des autos précises et plaisantes n’est pas usurpée. C’est le plaisir dans la maîtrise.
Le moteur Skyactiv-X demande de s’adapter à ses caractéristiques. Il fonctionne à la fois comme un diesel et comme un moteur à essence. La compression très élevée permet d’utiliser beaucoup d’air pour peu de carburant, c’est ce qu’on appelle un mélange pauvre. Pour le conducteur, il faut changer ses habitudes et ne pas hésiter à accélérer franchement pour en tirer la quintessence. Le système microhybride, avec l’alterno-démarreur et une petite batterie, aide au démarrage.
La linéarité des accélérations ne laisse pas soupçonner les performances, excellentes pour le genre. La variante testée était dotée de la traction intégrale, donnant l’assurance d’un comportement sain même sur des revêtements glissants.
Gil Egger