Si l’on voulait se montrer piquant, on dirait que Nissan a tout mis dans le Juke hybrid pour faire oublier cette technologie. On peut avoir «son» Juke sur une application, jouir de la musique au moyen de hauts parleurs intégrés aux appuis-tête et profiter de toutes les «apps». Sauf que tout cela n’a rien à voir avec la grande nouveauté, qui consiste à installer une motorisation hybride. Elle provient du Renault Captur, mais Nissan l’a adaptée pour que le châssis soit plus réactif.
Deux moteurs
La technologie est connue: un moteur thermique, un moteur électrique et une batterie qui se recharge en décélération, ou quand le moteur à essence n’est pas trop sollicité. Test dans une ville à la circulation, disons, créative, Milan. En se concentrant un peu, on a la surprise de voir que rouler en électrique pure est possible sur trois ou quatre kilomètres. Le mélange entre moteur à essence et son assistant électrique fonctionne très bien. La boîte automatique à crabots comprend deux rapports pour le démarrage sur la seule électricité et quatre pour la suite. Un système inédit et efficace. De plus, cela évite les envolées dans les régimes bruyants contre lesquels on peste dans toutes les voitures avec boîte à variation continue, ou presque.
Minuscules détails
Le conducteur peut choisir entre les styles Eco, Normal et Sport, sans qu’il y ait une différence très significative. L’avantage pour l’utilisateur: il ne s’occupe de rien. Certes, il se familiarise avec la conduite «one pedal», à une pédale, l’abandon de l’accélérateur enclenchant le système de récupération par l’intermédiaire du moteur électrique, ce qui ralentit sérieusement l’auto. Comme sur une électrique, les inconvénients de la recharge sur une borne ou ailleurs en moins. Sur le plan du design, de minuscules détails distinguent cette variante des autres «pures thermiques».