En tant que nouveau-membre adhérent, je suis très fier d’intégrer les rangs de votre parti dont je partage complètement les valeurs humanistes et le sens de l’humour potache, vraiment à la hauteur des enjeux du moments.
Avoir Christian Lüscher le beauf, Fathi Derder le bougne, Aschwanden le demi-nègre, Borloz le péouze-sourcil-broussailleux et Moret la femelle à la voix de crécelle comme porte-étendard de nos idées progressistes, me comble de joie et de fierté, d’autant qu’enfin Broulis le métèque-rastaquouère comptable et Leuba-d’en-haut, l’arbitre-mongolitos-de-la-grippette, ont rendu leur tablier.
Si j’ajoute le départ des deux femelles Amarelle la conchita-latino et Métraux la frouze-qui-ne-rigole-jamais, je sais désormais à quel point, avec une telle hauteur de vue, notre canton est entre de bonnes mains… Je suis sûr que vous ne m’en voudrez pas de ce langage, vous savez qu’il est «bienveillant et affectueux» et j’ai déjà pu constater à quel point au PLR on sait «recontextualiser», à l’inverse des socialistes parmi lequels j’ai pourtant milité durant 20 ans avant qu’enfin, avec votre ouverture d’esprit coutumière, vous m’acceptiez parmi vous.
Ces 20 ans de socialisme bien-pensant et doctrinaire expliquent d’ailleurs pourquoi aujourd’hui, j’ai besoin de «décompresser» par cette lettre que j’ai l’honneur de vous adresser et qui je l’espère synthétise la quintessence de votre pensée. Je sais pouvoir compter sur votre bienveillance fraternelle pour m’accueillir dignement parmi vos rangs, avant que, rituel d’admission propre au PLR, je puisse aller me baigner «nu dans l’Aar jusqu’à la fosse aux ours».
Dernière requête: j’aurais besoin que vous mandatiez une ou deux femelles du parti, car ma belle villa sur les hauteurs de Lausanne a grand besoin «qu’on y fasse la poussière».