Drôle d’époque que celle que nous vivons. Une époque d’unanimisme béat où Zelensky naguère peu fréquentable, devient une icône à la mesure de son insignifiance passée et où il peut, sans hésitation, intervenir en ouverture du… festival de Cannes. Comédien un jour, comédien toujours…
Une époque où des féministes ultras empêchent au nom de l’égalité la tenue de conférences dans une enceinte universitaire au moment où l’on apprend qu’Amber Heard déféquait en toute impunité dans le lit qu’elle partageait avec son pirate de mari. Une époque où l’on place à la tête des finances du canton une élue inexpérimentée et sans parti, tandis que son collègue, patron d’une fiduciaire depuis 30 ans, se voit refiler l’instruction publique. Une époque où Louis Pasteur, dont les travaux ont sauvé des millions d’âmes, est relégué au rang d’ancêtre diabolique des grands comploteurs qui ont inventé les vaccins pour asservir le monde. Une époque encore où l’anonymat est une tare, et l’expression publique de son ego, même misérable dans un réseau social, un graal.
Une époque enfin, où Fathi Derder, journaliste et ancien conseiller national PLR pendant près d’une décennie, devenu subitement «centriste», peut sur un simple message, «spontanément» retrouver un strapontin chez ses affreux copains gauchos de la RTS qui décidément font tout pour qu’un jour, le peuple excédé par leur entre-soi détestable finisse par leur sucrer leur redevance.
Le nom de cette émission de radio dans laquelle notre Manuel Valls romand va désormais distiller sa voix pleine de sagacité ? «Drôle d’époque»!
Drôle d’époque, vraiment!