Dis «Rodger», et s’il y avait du Broulis en toi? Et si vous partagiez la même maladie? Tu sais ce terrible penchant qui transforme le départ des affaires en une longue, looooongue et interminable agonie, insupportable pour les proches, pour tous les fans inconditionnels de la première heure qui de guerre lasse, ne cachent plus leur malaise à te voir t’accrocher contre vents et marées…
Rodger tu as tout eu: Mirka et vos double jumeaux – un vrai coup gagnant quand même – une fortune immense, des propriétés somptueuses, un jet privé, des sponsors qui malgré le temps, se bousculent encore au portillon de la valeur sûre que tu ne cesses d’être… et qui te poussent – peut-être – à faire le match ou la saison de trop…
«Rodger», tu as tout eu: la gloire, un palmarès incroyable, le rang envié de Suisse le plus connu dans le monde, ravi au tout aussi inoxydable Jean Ziegler, et puis surtout une popularité stratosphérique de gendre lisse et idéal que seul l’autre héros national, Darius, a pu - un temps - te disputer, avant sa piteuse fuite quelque part entre Paris et Facebook…
«Rodger» s’il te plait, fais comme Broulis qui enfin se résigne à une retraite aussi heureuse que son impôt, raccroche, épargne nous le syndrome de la septuagénaire botoxée et surliftée qui n’affiche plus que le triste souvenir d’une gloire fanée sans pouvoir se résigner à l’abandonner. «Rodger», t’as mal au genou et nous on a mal au cœur. Pour toi.