Mais qu’est-ce qui peut pousser un politicien vaudois respecté, à vouloir badigeonner un de ses concitoyens de matière fécale? La colère? La fatigue? Un goût pour la confrontation merdeuse? Un signe avant-coureur de dépression caqueuse? Une chose est sûre: loin d’être constipé, Roger Nordmann aime bien couvrir les autres de caca. Du moins les fouille-merde qui lui tannent le c… d’un peu trop près. C’est en tout cas ce que laisse penser le tweet que le conseiller national vaudois et président du groupe socialiste au parlement fédéral, excusez du peu, a balancé la semaine dernière, en réponse à un follower qui lui cherchait des poux. «Je vous emmerdes et ça me fait du bien» a-t-il ainsi crânement posté, faute d’orthographe comprise. Qu’on se comprenne bien: que celui qui n’a jamais déféqué sur autrui lui jette la première merde et honni soit qui mal y chie dans cette société en phase anale où chacun ne rêve que de crotter. Ce qui est choquant, ce n'est pas cette si humaine quoiqu’infantile tentation de vouloir oindre d’excréments les insupportables contradicteurs qui pullulent sur internet, même si le propos n’est pas très élégant de la part d’un professionnel qui devrait savoir que sur les réseaux sociaux, le retour de merde n’est jamais très loin.
En vérité, le plus choquant c’est l’aveu public que ce tweet lui a fait du bien, car aussi bien le post que la faute d’orthographe, en disent long sur la lassitude excrémentielle de M. Solaire du PS suisse. Toujours prêt à porter l’estocade et à pourfendre ses contempteurs, comme d’Artagnan à moins qu’il ne s’agisse de Don Quichotte, Roger Nordmann a besoin de repos et de hugs. Alors que Noël arrive, on ne peut que lui conseiller d’urgence des vacances au soleil dans un pays lointain, sans internet, mais avec latrines.