Malika, la Lausannoise aux multiples romans

ÉCRITURE • Âgée de 18 ans, Malika Hess a déjà plusieurs romans à son actif. Elle a choisi de les publier... sous format numérique!

  • Malika Hess DR

    Malika Hess DR

A 18 ans, Malika Hess est une jeune Lausannoise qui sait très bien ce qu’elle veut. Et ce qu’elle ne veut pas.

Ce qu’elle veut d’abord, et ça se résume en un seul mot:«écrire». Ce goût pour l’écriture, elle l’a développé très tôt. «Un jour, ma meilleure amie m’a envoyé ce qu’elle écrivait, raconte-t-elle. Et cela a été comme une révélation: j’ai découvert qu’avec l’écriture, on pouvait tout inventer. Quel merveilleux sentiment!»

Et pour inventer, Malika ne manque pas d’imagination. Elle se met à écrire, encore écrire et toujours écrire avec une frénésie sans limites. Ses sujets de prédilections:les romans qu’elle aurait aimé lire. Action, fantastique, romance, tout y passe...

Imagination

«Dans ma vie, j’ai volontiers cultivé la solitude, ce qui a eu pour effet de stimuler mon imagination explique-t-elle. Je ne suis pas une grande lectrice, mais j’ai besoin d’écrire ce que j’aurais aimé lire».

Résultat:des romans à la pelle, publiés ou non. D’abord une série de 5 romans, intitulée «Les Royaumes cachés», les 4 premiers tomes étant déjà rédigés, le 5 ème dans les starting-blocks. 

Ensuite, un autre roman intitulé «Mon  âme vendue» et publié sur... la plate forme Amazon.

Car c’est là qu’apparaît le deuxième versant du caractère de la jeune écrivaine. Ce qu’elle ne veut pas!Et ce qu’elle ne veut pas, mais alors pas du tout, c’est se faire plumer par les maisons d’édition traditionnelles. 

«J’ai longtemps cherché des éditeurs pour mes livres, explique celle qui suit un apprentissage d’employée de commerce. A chaque fois, je recevais des réponses négatives et standardisées. Et quand il y a eu une ou deux maisons d’édition intéressées, c’était pour me proposer de tout faire moi-même et avec un  pourcentage dérisoire sur les ventes!»

Auto-édition

Qu’à cela ne tienne. Tant qu’à faire tout  soi-même autant le faire pour soi. Du coup, Malika Hess se lance dans l’auto-édition et prépare elle-même ses romans sous format numérique. 

Des romans qu’elle a mis en publication au mois de janvier dernier et qui, sans aucune publicité, se sont déjà vendus à quelques dizaines d’exemplaires.  

Bien sûr, revenir à l’édition traditionnelle n’est pas exclu:«j’adorerais voir mes livres sur les affiches,  dans les villes, bien sûr, mais à condition que les droits d’auteurs soient réellement respectés».

Dans l’intervalle, Malika Hess continue à se livrer à sa passion avec sa boulimie coutumière. «L’idéal serait que je puisse vivre de ma passion. Mais une chose est sûre:je continuerai à écrire quoi qu’il arrive et tant que l’inspiration sera là!»