Alternative intéressante à l’«autre» variante à essence, à savoir l’hybride, cette Infiniti Q50 adopte un nouveau moteur 4 cylindres, 2l turbo. Avec 211 ch, ce n’est pas foudroyant, sauf que l’on dispose d’une excellente boîte automatique à sept rapports.
Rapide, efficace, que l’on peut commander manuellement avec de grandes palettes au volant, elle sublime le propulseur.
Le châssis est très réussi. Il permet de jouer les équilibristes malgré un poids respectable. Le conducteur dispose d’une quantité de réglages à portée de main. Simplement pour le comportement, il peut rester en Standard, prudemment en Snow quand le revêtement est glissant, ou Sport. Là, la direction se raffermit, se fait plus directe, ce système inédit s’appelle Direct Adaptative Steering.
Les rapports exploitent les régimes moteur plus haut et la Q50 devient nettement plus dynamique. Reste la position Personal, où chacun peut adapter la voiture à sa main.
L’électronique omniprésente comprend un ensemble de surveillants à même d’augmenter la sécurité. Celui qui veille à la trajectoire entre les lignes de la chaussée peut se contenter d’avertir, ou passer en mode actif en corrigeant directement. Un peu trop intrusif à notre goût. En revanche, le régulateur interactif suit le trafic, réagit à l’accélération sans attendre.
Ecran double
L’écran double est parfait. Il faut simplement utiliser de temps en temps le chiffon fourni pour nettoyer les traces de doigts… une remarque pour toutes les voitures.
La version Sport Tech est très complètement équipée. Elle a même une peinture autocicatrisante qui gomme toute seule les petites rayures. La caméra 360 degrés est une merveille pour les parcages. Le luxe intelligent, en somme…