Le but est atteint: au premier coup d’œil, on reconnaît une smart, avec de gros yeux globuleux et un dessin original.
Celle-ci a quatre portes, cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu ça.
Les designers ont tout fait, vraiment tout, pour qu’on voie les efforts d’originalité déployés pour créer un modèle unique: grandes courbes des contre-portes, celles du tableau de bord, choix d’un mélange de deux couleurs, compte-tours à gauche.
Notre voiture d’essai avait un joli bleu et du blanc, pas forcément facile à l’entretien, mais séduisant, et un double toit vitré, fixe, très agréable. Les quatre passagers sont à l’aise, ceux de l’arrière ne sont pas trop à l’étroit. Le coffre a un seuil haut, normal: le moteur est à l’arrière. Donc, si vous avez des bagages, mieux vaut voyager à deux qu’à quatre, ou alors léger.
La smart testée avait le petit moteur à 3 cylindres. Avec une boîte manuelle, ce qui n’était plus arrivé chez smart depuis longtemps, merci à la collaboration avec Renault, ceci explique cela. En ville, pas de surprise, les premiers rapports permettent de s’intégrer dans le trafic. Cela devient plus délicat sur route et autoroute. Il convient d’adopter une attitude très zen, calme et volupté à bord grâce à une bonne installation hifi. Car les accélérations sont pour le moins tranquilles. Donc, on regarde loin, on anticipe, ou on patiente.
Conduite écologique
L’ordinateur vous guide, indique si vous avez trop accéléré, si vous anticipez, si vous changez de rapport suffisamment tôt. Résultat: nous avons eu une conduite à 86% écologique… mais seulement 57% sur le dernier trajet autoroutier. La consommation du test a frisé les 6,5l/100 km, «peut mieux faire»!
Finalement, on adopte cette smart comme une philosophie. Elle a un look inimitable, un intérieur valorisant et elle se gare facilement, surtout grâce à sa largeur, qui convient aux parkings modernes étroits, ce qui est loin d’être le cas de la majorité.