Car c’est bien connu, derrière un trou de balle se cache toujours un trou du cul potentiel, et il est important de le débusquer aussi bien dans ses replis que dans ses retranchements. Comme l’ont révélé nos confrères de la RTS, les pandores du canton ont donc clairement trop tendance à abuser des fouilles à nu, un joli euphémisme pour désigner les fouilles rectales, dispensées pour «assurer la sécurité des biens et des personnes».
Sauf que cette fois, la police a clairement manqué de doigté. Ses victimes ne sont pas des dealers paumés, des junkies égarés, ou des clandestins effrayés, mais… des militants climatiques. De bons bobos gauchos qui ont les moyens de défendre, poing levé, l’antichambre de leur fierté.
Du coup, l’affaire fait grand bruit, au moins autant qu’un prout sonore que l’on a longtemps voulu réprimer. Evidemment, histoire de faire anus honorable et d’éviter des cacas nerveux médiatiques, les policiers sont désormais invités par leur hiérarchie à faire preuve de proportionnalité, ce qui, traduit en langage de flic obéissant et scrupuleux, reviendra probablement à se borner à mesurer minutieusement le nombre de centimètres enfouis.
La bonne nouvelle, dans tout ce scandale d’une brutalité abyssale, est qu’avec le concours involontaire des militants écolo, la police vaudoise a permis à la science de faire un immense bond en avant. L’exploration systématique et à grande échelle des cavernes rectales a permis de fournir des preuves irréfutables du réchauffement climatique puisqu’il y règne une insupportable température de 37 degrés.