Gorgio d'Aprilli
En fait, il n’existe pas qu’un seul «Cloud». A la différence des données sur serveur dont l’utilisateur maîtrise le lieu de stockage, les données dans le Cloud ne peuvent pas être physiquement localisées. Tout se passe en mode virtuel quand bien même le stockage est physique.
Données stockées
Actuellement on distingue le Cloud privé interne, souvent sur le réseau LAN d'une entreprise, le Cloud privé externe où une entreprise confie uniquement la gestion de ses données à un externe, mais dont les accès lui sont strictement réservés et finalement le réseau public où des prestataires de services louent la disponibilité à de nombreux partenaires, isolés les uns des autres. Concrètement, le nuage abrite quatre éléments distinct pour répondre aux besoins des utilisateurs: l'application, la plate-forme, l'infrastructure et les données. L'application tourne sur la plate-forme qui, elle, repose sur l'infrastructure et produit des données. Les données peuvent ensuite être stockée dans le Cloud ou sur n'importe quel support de l'utilisateur, que ce soit de manière virtuelle ou solide.
Et les risques du Cloud ?
Théoriquement, le Cloud, principalement par son aspect virtuel, est insaisissable parce que perpétuellement en changement. D'un point de vue sécurité d'accès, c'est donc ce qui se fait de mieux. Mais que se passe-t-il lorsque l'accès au réseau devient déficient, qu'il y a une panne de courant ou même qu'un accident magnétique empêche toute communication. Les applications ne tournent plus, impossible de les utiliser, seules les données sauvegardées pourront être récupérées, dès que le contact sera rétabli. En attendant, pas d'accès, pas de travail. Tant que cet accès reste bloqué pas d'usage possible. C'est un élément important à considérer avant de mettre en service n'importe quel système basé sur le Cloud, et qui va continuer d’alimenter bien des débats. n