Tous les projecteurs sont braqués sur l’égalité entre couples homos et hétéros, alors que le cœur du débat est tout autre. Vous votez sur l’effacement des pères du Code civil et l’accès à la procréation médicalement assistée (PMA) pour les lesbiennes.
En cas de oui, tous les pères seront effacés de l’art. 252 du Code civil. Les hommes ne seront plus les pères de leurs enfants, mais deviendront d’autres parents. Pourquoi? Pour permettre aux lesbiennes de se considérer comme les deux parents d’un enfant. La modification de la loi va même jusqu’à dire qu’après une PMA par des lesbiennes, «l’enfant [...] ne peut contester le lien de filiation à l’égard de l’épouse [...] de sa mère» (23 al. 1 LPMA).
L’enfant, à qui l’on promet, à ses 18 ans, l’accès (payant) au dossier de son géniteur, ne pourra en aucun cas revendiquer une filiation paternelle. Jusqu’à sa mort, il sera considéré comme l’enfant de deux femmes, dont l’une n’a aucun lien biologique avec lui.
La suite est déjà écrite. La majorité de la Commission nationale d’éthique dans le domaine de la médecine humaine (CNE) a déjà exigé la révision totale de la loi sur la PMA. Les lobbies LGBT exigent déjà la révision totale du droit de la filiation pour pouvoir continuer les PMA à l’étranger et permettre les dons de sperme privés et anonymes. Et le texte pour autoriser les mères porteuses (gestation pour autrui - GPA) est déjà écrit; il a même déjà ses défenseurs publics.
A moins de vouloir être le dindon de la farce, vous savez ce qu’il vous reste à faire!