L’immense majorité des femmes ne se sentent pas en sécurité lorsqu’elles sortent au Flon. Passé une certaine heure, se retrouver seule, c’est s’exposer. Les récents actes de violence qui ont eu lieu ces dernières semaines – attaque au couteau et homicide entre autres – ne sont que la pointe de l’iceberg. Le harcèlement de rue est une réalité fermement implantée à Lausanne, tout comme la petite délinquance et les comportements violents à l’encontre des fêtards et des représentants de l’ordre. Malgré la recrudescence des agressions, le poste de police du Flon n’est ouvert que de jour. Il est du devoir du monde politique d’entendre la voix de celles et ceux qui voient leurs libertés entravées par l’impunité dont bénéficient les petits délinquants, les trafiquants en tous genres et les agresseurs. C’est dans cet esprit que l’UDC lausannoise a lancé une pétition pour demander son ouverture nocturne durant le week-end.