Le mot d’ordre pour cette nouvelle année est «indépendance», bien sûr celle qui fut gagnée de haute lutte avec la vente avortée de Lausanne Cités au groupe de presse de Christoph Blocher, mais également l’indépendance éditoriale, que certains ont cru bon de mettre en doute lorsque le contrat de partenariat fut passé avec la Ville de Lausanne pour la diffusion du journal communal dans notre titre. Procès d’intention aussi futile que ridicule, intenté à la seule fin de gagner un peu d’attention médiatique. Navrant!
Nous entendons maintenir dans le futur notre ligne actuelle, soit une primauté à la version papier, aux sujets locaux et une liberté d’opinion quel que soit le sujet traité. Nous avons la chance de couvrir une région très dynamique, portée par des projets majeurs, comme le nouveau pôle muséal «Plateforme 10», la nouvelle patinoire de Malley, le stade de football de la Tuilière, celui d’athlétisme, sans oublier les Jeux Olympiques de la Jeunesse, événement unique en Suisse, qui auront lieu en janvier 2020. Mais aussi des enjeux tout aussi majeurs, comme le devenir du Palais de Beaulieu, le projet toujours actuel de fermeture du Grand-Pont à la circulation, la crise du parascolaire et bien d’autres encore. Des dossiers brûlants qui feront encore couler beaucoup d’encre et que nous nous engageons à suivre, au gré de leur évolution et sans le moindre parti pris. A l’aube de cette nouvelle année, où l’avenir de la presse, mais aussi des médias traditionnels est bien incertain, notre petite PME familiale va poursuivre sa route en continuant d’entreprendre ce qu’elle sait le mieux faire depuis bientôt quarante ans: vous livrer, chaque semaine, un journal de qualité aux couleurs résolument locales, et ce en toute indépendance.
Bonne année 2019 à toutes et à tous.
Pascal Fleury, directeur de Lausanne Cités