La Municipalité de Lausanne a dévoilé le projet de rénovation de l’Auberge de Sauvabelin, qui sera transformée en guinguette. Une réouverture est prévue pour fin 2024, soit près de 10 ans après la fermeture de l’auberge. La lenteur de la procédure et la longueur de la durée de fermeture interrogent. Ce d’autant plus que Sauvabelin ne fait pas office d’exception à Lausanne. En effet, plusieurs établissements publics en mains de la Ville demeurent fermés à l’heure actuelle (l’Auberge du Chalet-à-Gobet, l’Hostellerie des Chevreuils et l’ancien restaurant Mövenpick à la Riponne) sans savoir ce qu’il adviendra de leur exploitation. La fermeture prolongée de ces établissements publics démontre l’incapacité de la Municipalité à mener une politique volontariste sans passer par une multitude de démarches participatives, d’enquêtes et de questionnaires, comme l’aura malheureusement démontré la «saga Sauvabelin». Or, tout projet de rénovation d’un établissement public est d’ores et déjà soumis à des procédures judiciaires et démocratiques strictes qu’il ne devrait pas être nécessaire de rallonger par des futilités supplémentaires.