La «ferme Aebi», comme elle a été longtemps appelée, sera laissée en l’état afin d’être un témoin du passé. «Le but est de la valoriser par les activités qui s’y dérouleront», explique Bernard Matthey, vice-président de la société de développement de Chailly-Béthusy. Sur ce point, une convention provisoire a d’ailleurs été signée avec le propriétaire.
Marché épisodique
Le document détaille les idées évoquées pour faire vivre la ferme et son environnement par des activités temporaires. Il propose par exemple un marché épisodique, des moyens de valorisation de l’histoire et du développement des quartiers de Chailly et de la Sallaz, l’organisation de conférences ou d’expositions, ainsi que des ateliers thématiques. Une convention définitive devra être discutée.
Des solutions concertées
Bernard Matthey a participé au développement du nouveau projet, en collaboration avec l’architecte Jean-Daniel Gallay et le propriétaire Jean-Marc Aebi, afin de relayer les préoccupations citoyennes et proposer des solutions qui obtiennent l’assentiment du plus grand nombre. Ce travail à plusieurs a permis d’ouvrir la voie à un projet de construction qui a cette fois-ci toutes les chances de passer la rampe.
Pour rappel, le premier plan de quartier, déposé à l’enquête publique au printemps 2020, avait en effet suscité l’émoi et l’opposition des habitants. En cause notamment: la disposition des bâtiments formant un «mur», mais surtout la destruction de la ferme historique. La Ville avait d’ailleurs suivi en refusant le permis de construire.