Après la mésaventure arrivée à des Prillérans qui se sont vus agressés et blessés au couteau par un individu qui avait pénétré dans leur maison pour les cambrioler, grande est l'irritation des citoyens devant le constat de leur remise en liberté après quelques heures passées au poste de police. Il eut été plus sûr de placer cet agresseur en préventive et de traiter son dossier rapidement. Nous savons que le «sport» actuel est de déposer une demande d'asile afin de pouvoir rester en Suisse le temps de commettre quelques méfaits. Incompréhension face à ce que cette énième situation a généré et qui met les Vaudois en colère!
La police a fait son travail, nous ne pouvons que la féliciter d'avoir réagi rapidement. La décision de relâcher une crapule est bel et bien de la compétence de la Justice et non pas des policiers ou des gendarmes. Comment en sommes-nous arrivés là? Les causes sont-elles dues au fait que nous ne possédons pas de tribunal de comparution immédiate? Que nous ne nous sommes toujours pas adaptés à la criminalité actuelle et future? Que notre justice est trop lente, engorgée? Problématique des lenteurs concernant l'asile aussi?En tous les cas une chose est certaine, c'est que nous pouvons raisonnablement dire que la Justice pénale ne se préoccupe pas, mais alors pas du tout, du citoyen, puisque le Code pénal protège les personnes soupçonnées et non pas les victimes.
Une solution cantonale serait la mise sur pied d'une structure affectée au traitement ultra rapide de certains types d'affaires, car les procureurs ont le droit de prononcer des sanctions allant jusqu'à 6 mois de prison et il faut utiliser cette possibilité en réorganisant la chaine pénale.Depuis 2005 le PLR revient très régulièrement avec des demandes de procédures accélérées concernant ces dossiers, ceci afin que des sanctions soient prononcées très rapidement, et il attend maintenant avec impatience les Assises de la Chaîne Pénale, avant le printemps, afin de trouver des solutions efficaces pour le canton. Car les Vaudois ne tolèrent plus cette apathie.