Google, principal artisan de ce logiciel, a déjà donné un nom au successeur de Jelly Bean: «KitKat». Ce sobriquet, qui sonne presque pareil dans toutes les langues, est sans doute censé nous mettre l’eau à la bouche. Bien que peu d’informations n’aient filtré sur les modifications à venir, on sait déjà que cette interface sera également plus sobre et compatible avec le traitement en 64 bits, elle intégrera probablement un nouveau launcher avec entre autres choses une gestion de l’alimentation qui devrait s’améliorer. Est-ce que, comme pour le récent OS d’Apple, cette nouvelle version ne va changer pratiquement que l’aspect visuel du smartphone? Rien, pour le moment, ne permet de le constater concrètement, il faudra attendre sa sortie pour le savoir. Toujours est-il qu’en rajeunissant et simplifiant son interface, la firme à la Pomme a incité ses concurrents à faire de même.
Marketing alimentaire
Il est également intéressant de constater que le nom de ce nouvel OS a le soutien de la grande marque internationale des bords du Léman, car utiliser ce nom exclusif n’a pas pu se faire sans son approbation. Avec humour, on peut se demander si les constructeurs de smartphones se lancent dans un marketing alimentaire pour promouvoir leurs systèmes. En effet, une pomme d’un côté, une tablette ou des barres chocolatées de l’autre, qu’en sera-t-il des prochains concurrents? Est-ce que l’OS de Microsoft ouvrira sa fenêtre sur un jardin potager et celui de Sony, japonnais d’origine, proposera-t-il des sushis ou un bol de riz pour désigner son logiciel? On avait déjà vu des Android «gourmands» avec Cupcake, Donut, Gingerbread et Jelly Bean, pour ne citer que les plus connus, l’avenir devrait nous dire rapidement si ces douceurs sucrées viendront engluer les rouages du système ou si elles apporteront de réelles modifications, pertinentes. C’est vrai qu’il est plus facile de se souvenir de noms agréables et évocateurs que des noms techniques aux consonances barbares, parfois un peu trop scientifiques. Espérons que cet OS ne reste pas «chocolat», comme on dit chez nous.