Pour l’instant, en Suisse la 4G se concentre principalement sur les grandes agglomérations mais elle devrait se propager plus largement dans un avenir proche. Il faut dire que les licences de la 4G accordées par l’Etat se sont vendues à prix d’or et que les opérateurs téléphoniques doivent faire de grands investissements pour ces accès répartis sur le pays. Est-ce que cela va engendrer des frais supplémentaires ou des dépenses plus élevées pour l’utilisateur? Ce n’est pas certain, mais c’est possible.
Sans contraintes
Il est également probable, comme cela se fait pour la téléphonie par réseau câblé (dit fixe), que les opérateurs facturent des forfaits comprenant à la fois le téléphone et la transmission de paquets numériques. C’est vrai qu’avec l’évolution de cette 4G, la transmission sans fil se rapproche beaucoup de celle des réseaux de la téléphonie utilisant le fil de cuivre ou les fibres optiques. Désormais, avec un petit téléphone mobile ou plutôt un smartphone, on pourra travailler presque aussi bien qu’avec un ordinateur portable tout en téléphonant et, pourquoi pas, en vidéo-conférence. Avec en plus, l’avantage, au milieu de cette vidéo-conférence, de pouvoir envoyer des fichiers, des esquisses ou dessins, des photos voire des films tout en continuant de discuter. C’est déjà possible sans fil avec les appareils wifi, mais ce wifi ne porte pas loin et doit être connecté au réseau câblé. La 4G, qui passe directement sur la toile sans cette connexion, représente la solution de mobilité sans contrainte. De nombreux smartphones ayant cette capacité de quatrième génération sont déjà proposés sur le marché.
Facture transparente?
Restera cependant un petit point que l’avenir nous révélera: est-ce que la facture sera transparente? Actuellement, une communication vocale est facturée au temps d’utilisation alors que désormais ce sera en nombre d’octets, dans lequel il pourra être difficile de distinguer ce qui a été transmis. Mais cela, c’est une autre question.