Avant tout, le 4K qu'est-ce donc? C'est une nouvelle «dimension» dans l'affichage numérique, principalement pour la télévision et la vidéo. Depuis que nous sommes passés à l'ère du numérique, nous avons pris l'habitude de désigner les grosses quantités avec des lettres telles que M pour Méga ou environ un Million (en fait 220 soit 1'048'576), G pour Giga ou encore K pour Kilo, bien connu pour être égal à mille. 4 K n'est donc pas étranger à 4'000, à quelques dizaines près. C'est en fait 4 fois 1 K (210 soit 1'024) de pixels affichés par pouces sur un téléviseur ou un écran. Pour arriver à cette définition (dans le sens densité de points lumineux affichés), la technologie a recours à des diodes de plus en plus performantes et de plus en plus fines. Les anciennes LED (Diodes électro-luminescentes) étant trop "grosses" pour afficher une telle densité, on a recours aux LED organiques, ces OLED déjà connues sur les smartphones et tablettes numériques.
Un coût élevé
Mais la technologie OLED a un hic, pour l'instant de taille : son prix de production ! En petites tailles, ces diodes sont encore relativement faciles à mettre en œuvre et assembler. Mais dès qu'il s'agit de faire des milliards de connexions pour les rassembler en des panneaux de grande dimension, la tâche se complique ; et évidemment, c'est cher à fabriquer. Mais la 4K n'est pas chère uniquement pour les affichages car si l'écran peut afficher 4'096 par 2'160 Pixels, il faut aussi que l'enregistrement vidéo suive. Pour enregistrer une image à cette résolution, il faut un processeur numérique puissant et rapide, capable de traiter toutes ces informations perçues par un capteur, tout aussi performant. Il y a longtemps que la course à la capacité, aux pixels et traitements de plus en plus rapides fait grimper à la fois les performances mais également les prix. Mais plus encore, c'est la volonté de la société moderne désirant la toute dernière technologie à n'importe quel prix qui stimule ces prix élevés et le renouvellement incessant des techniques.