ALIMENTATION • Végétariens, végétaliens, locavores… nos modes d'alimentation évoluent en permanence, surtout depuis que l'écologie est devenue un sujet prépondérant dans notre société. La nouvelle tendance en date? Le flexitarisme!
Venu tout droit des États-Unis – où il compte de nombreux adeptes (30 à 40% de la population américaine se dit flexitarienne) – le flexitarisme se répand peu à peu en Europe depuis un an. Ce régime alimentaire consiste à pratiquer avec flexibilité (d'où le nom qui lui a été donné) le végétarisme ou le végétalisme – la plupart des flexitariens se considérant végétariens à 80% et omnivores le reste du temps.
Mode d'emploi
Le flexitarisme, c'est très simple: on mange de tout! Simplement, on ne consomme pas de viande à tous les repas, ni même tous les jours, et lorsqu'on en mange, on essaie de privilégier la blanche à la rouge. Si l'on tient absolument à sa dose de protéines quotidienne, on lui préfère le poisson ou les œufs. On consomme beaucoup de légumes et de fruits (de préférence de saison et cultivés localement) et l'on évite les produits transformés autant que possible. On limite les gras saturés (comme le beurre) mais on s'accorde des douceurs sucrées sans en abuser. En résumé, le flexitarisme est tout simplement une façon saine de s'alimenter sans se priver… celle que, selon les spécialistes de la nutrition, nous devrions tous adopter! En plus, d'être un atout santé, ce régime présente un autre avantage: celui d'être adapté à notre mode de vie. Permettant de concilier convictions personnelles, contraintes quotidiennes et vie sociale, il se révèle donc plus adapté à notre façon de vivre que les régimes végétarien et végétalien, car les adeptes des deux derniers courants le savent bien: il n'est pas facile de se passer de chair (et de produits d'origine animale) dans un monde où la viande est souveraine.
Révolution alimentaire
Les flexitariens pourraient bel et bien réussir là où les végétariens et végétaliens ont échoué: à savoir révolutionner la manière assez catastrophique dont les sociétés occidentales se nourrissent. En refusant de s'astreindre aux règles trop strictes des deux groupes cités précédemment et en prônant une alimentation sereine et sans interdits, le mouvement flexitarien a certes de quoi séduire les foules et, lentement mais sûrement, avec leur approche décomplexée (il est vrai que les végétariens apparaissent souvent comme des gens extrêmes), ils pourraient parvenir à répandre la pratique de meilleures habitudes alimentaires autour d'eux.
Mini brochettes de poulet thaïlandaises
Pour 4 personnesPréparation: 30 mnCuisson: 10 mnMarinade: 1 heureIngrédients:400 g de blancs de poulet, 200 g d'ananas en tranches, 2 citrons verts, 4 cl de jus de citron vert, 10 cl de lait de noix de coco, 50 g de gingembre, 30 g de citronnelle, 3 tiges de coriandre, 50 g d'oignon finement haché, 2 cuillères à soupe de graines de sésame.Préparation:Égoutter et rincer les ananas puis couper les tranches en quatre. Couper les blancs de poulet en longues lanières de quelques millimètres d'épaisseur. Couper le citron vert en fines tranches. Éplucher le gingembre puis le hacher avec la citronnelle et la coriandre.Dans un plat à rebords hauts, placer le gingembre, la citronnelle, la coriandre, l'oignon et le jus de citron vert puis mélanger au lait de coco. Saler et poivrer. Enrouler les lanières de poulet autour des morceaux d'ananas, puis les piquer sur un pic en bois en alternant avec des rondelles de citron vert pliées en quatre.Laisser mariner 1 h dans la préparation au lait de coco. Retirer les brochettes de la marinade.Les placer au four (mode grill) 10 mn en les retournant toutes les 3 mn. Servir avec quelques graines de sésame et un peu du jus de la marinade.