En 1991, Luc Jacquet partait pour sa première mission en Antarctique. Trente ans plus tard, il revient là où tout a commencé pour lui. Une invitation au voyage au cœur d’une nature sauvage et grandiose qui n’a jamais cessé de fasciner les hommes et d’attirer les plus grands explorateurs.
Le virus de l’Antarctique
Les Anglais ont nommé cette addiction l’«Antarctic bite». L’immense majorité des voyageurs qui sont partis là-bas l’ont contractée, des premiers baleiniers-découvreurs en 1840, aux scientifiques et aux visiteurs qui fréquentent ces lieux de nos jours. Comme tous les compagnons d’épopée polaire de Luc Jacquet, il est incapable d’expliquer par des mots cette addiction qui les attire et réattire immanquablement vers ces terres pourtant si hostiles et éloignées.
Noir et blanc
Dans ce film, «Voyage au Pôle Sud», il a voulu partager sa réflexion sur cet étrange charme à travers une forme filmique très personnelle (en noir et blanc) mêlant poésie et récit intérieur pour tenter de partager au plus juste ce curieux magnétisme, au plus près des émotions à destination de ceux qui n’auront jamais la chance de fouler ces terres extrêmes.
«Voyage au Pôle Sud», en salles.